Un pendolino sur la L162 ?

La ligne 162 qui relie Namur à Luxembourg est une magistrale du réseau belge mais aussi l'une des plus sineuses du pays, particulièrement du côté d'Hatrival, Grupont et Libramont. D'anciens projets de morceau de ligne nouvelle entre Jemelle et Libramont furent un temps évoqués puis vite oubliés vu les coûts engendrés. Mais la technologie du train pendulaire, inventée en Italie dans les années 70 et provisoirement adoptée par les français entre Lyon et Milan, donnèrent des ailes aux édiles ardennais pour contourner l'impossibilité d'obtenir un TGV entre Bruxelles et Luxembourg. Il est piquant de constater que pendant que les belges rêvent du pendulaire, les suisses, eux, qui ont apparemment souffert du pendulaire italien, l'écartent définitivement de leurs lignes dès 2014. Petite revue de notre presse nationale.
Le Soir – Mis en ligne par Eric Burgraff, le mardi 22 décembre 2009
Verra-t-on un jour circuler des trains pendulaires (ici le « Pendolino » du français Alstom) sur la ligne Bruxelles-Luxembourg ? Un tel achat permettrait de gagner de précieuses minutes supplémentaires. Quatre députés namurois et luxembourgeois – Bellot (MR), Gilkinet (Ecolo), Arens (CDH) et Perpète(PS) – y travaillent ardemment. La ministre Vervotte attend les résultats d’une étude commandée par la SNCB. Il y a urgence cependant, afin d’intégrer les aménagements nécessaires dans le chantier de modernisation de la ligne actuellement en cours. En procédant de la sorte, le surcoût serait de 23 millions. Dans le cas contraire, il faudrait doubler la mise. Aussi, les quatre élus et d’autres mandataires viennent d’envoyer une motion à tous les acteurs concernés. Objectif : mettre Bruxelles à 1h51 de Luxembourg. (E.B.) © Belga/AFP.

La Libre - Mis en ligne par Ph. Lawson le 10 novembre 2009
Infrabel est bloqué dans ses travaux par l’absence de décision de la SNCB. L’étude de marché est favorable pour le Pendolino sur Bruxelles-Luxembourg.
Engagé dans des travaux de modernisation de la ligne 161-162 entre Bruxelles et Luxembourg en vue d’y accroître la vitesse, Infrabel, le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire est aujourd’hui bloqué dans l’évolution de sa tâche. En cause, l’absence de décision de l’opérateur SNCB (la SNCB) qui tarderait à arrêter sa décision d’adopter le train pendulaire (le Pendolino) pour le tronçon.
Selon nos informations, Infrabel a envoyé en octobre une lettre à la SNCB pour la relancer sur le sujet. "Infrabel est aujourd’hui proche, dans ses travaux de modernisation de la ligne 161-162, du stade où la SNCB doit faire son choix sur l’adoption du train pendulaire. Il y a plusieurs courbes sur la ligne où les travaux supplémentaires peuvent permettre au train pendulaire de rouler à pleine puissance (entre 160 km/h et 275 km/h). C’est maintenant que nous devons intégrer cette option dans nos travaux, mais nous attendons toujours la décision de la SNCB" , nous a confié une source proche du dossier.
Si la décision est prise rapidement, l’adaptation de la voie au passage des trains pendulaires ne coûtera qu’environ 21,5 millions d’euros sur un budget total des travaux de plus de 550 millions d’euros. Mais le coût pourrait être plus élevé si l’adaptation n’est pas intégrée dans les travaux en cours. Si la SNCB et ses partenaires optent pour le Pendolino, il faut s’intéresser davantage notamment à l’écartement entre voies dans les tournants (où le Pendolino est le meilleur en vitesse) et la mise en place d’une signalisation adaptée. "Nous savons qu’Infrabel s’impatiente sur le sujet, nous avons d’ailleurs reçu un courrier de leur part. Mais la SNCB n’est pas seule à prendre la décision. Nous avons réceptionné début octobre l’étude de marché commandée à cet effet et sommes en train de l’analyser avec nos partenaires (CFR, SNCF, SBB/CFF). De plus, nous devrons encore réaliser une étude économique pour bien cerner la rentabilité du projet. Nous sommes dans un secteur concurrentiel sur ce projet (trafic international passagers), il ne bénéficiera donc pas d’argent public. Nous devons pouvoir nous exprimer avant la fin de cette année" , nous a indiqué Michel Jadot, directeur général de la division "voyageurs internationaux" de la SNCB. Les chemins de fer suisses ayant déjà adopté le Pendolino développé par Alstom, il va de soi que ses dirigeants opteront pour les trains pendulaires du constructeur français fabriqués à Savigliano (Italie). Mais Bombardier, Talgo, Siemens proposent également ce genre de matériel.
Les premiers chiffres de l’étude de marché semblent être favorables à l’arrivée du Pendolino sur la ligne Bruxelles-Luxembourg avec un prolongement vers Bâle en passant par Strasbourg. Mais, "c’est moins rentable que le Thalys sur la ligne Paris-Bruxelles" , précise-t-on. L’enjeu est d’exploiter le train pendulaire sans pertes.
Il y a près d’un an, Infrabel finalisait son étude technique sur l’installation d’un train pendulaire sur la ligne 162. Selon les résultats, les travaux d’amélioration en cours actuellement sur la voie permettront de gagner vingt minutes sur le temps de parcours actuel avec un train classique. Ils permettront de porter la vitesse sur la ligne à 160 km/h partout. En y installant le pendulaire, on peut réaliser un gain de temps supplémentaire de 8 minutes à 12 minutes sur le trajet Bruxelles-Luxembourg. On peut encore réduire le temps de parcours de 4 minutes supplémentaires, mais des travaux d’infrastructures seront à ce moment indispensables. Par contre, leur coût s’avère trop élevé par rapport au gain : 180 millions d’euros.
Outre la Suisse et l’Italie, d’autres pays comme le Canada, l’Espagne, la Finlande, le Portugal et la Suède ont déjà fait connaissance avec les trains pendulaires qui circulent sur leurs réseaux depuis des années.
Selon les experts, le train pendulaire affiche une vitesse de 30 à 35 % supérieure à celle des trains classiques dans les courbes. Alstom a sorti son Pendolino de la 4e génération dont les atouts sont notamment une économie en consommation d’énergie, un système d’absorption des chocs en cas d’accident. Il a une capacité de 216 à 638 passagers et est pourvu d’un système de climatisation et d’isolation qui lui permet de s’adapter à tout type de climat. Quant au prix de base, il est d’environ 25 millions d’euros.

Le Soir – via Belga mis en ligne le jeudi 28 janvier 2010
Infrabel a donné son accord de principe, ce jeudi, à la réalisation des travaux pour le passage des trains pendulaires sur la ligne Bruxelles- Luxembourg. A la clef : un gain de temps de 22 minutes pour le trajet entre les deux capitales.
Le Conseil d’Administration d’Infrabel (le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire belge) a marqué son accord de principe pour la réalisation des travaux permettant le passage des trains pendulaires à 160 km/h sur le tracé des lignes 161/162, a indiqué jeudi le député-bourgmestre de Rochefort François Bellot (MR).
Cette décision permettra le passage de trains pendulaires sur l’ensemble du tracé entre Bruxelles et Luxembourg. Ces trains pourront ensuite emprunter la ligne TGV qui devra assurer la liaison entre Luxembourg et Metz et ensuite de Metz vers Strasbourg. Le temps de parcours devrait être à terme ramené à 3 h 34 min. entre Bruxelles et Strasbourg soit 1 h 40 min. en moins qu’actuellement, rappelle M. Bellot. Entre Bruxelles et Luxembourg, le train pendulaire pourrait ramener le temps de parcours à 2h15, soit un gain de 22 minutes par rapport au temps de trajet actuel.
Le premier accord entre les gouvernements belge et luxembourgeois pour améliorer la liaison Bruxelles-Luxembourg remonte à 1992.
Depuis lors, les députés fédéraux des provinces de Namur et de Luxembourg des quatre formations politiques francophones ainsi que les gouverneurs et les organismes économiques et sociaux de ces deux provinces se sont mobilisés pour obtenir la réalisation de l’amélioration de cette ligne.
La décision prise par le Conseil d’Administration d’INFRABEL confirme “la volonté de planifier les investissements, dans le cadre de la priorisation des projets en fonction de la clé 60/40 et l’approbation des marchés de travaux après étude”, souligne encore M. Bellot qui est aussi président de la Commission de l’Infrastructure de la Chambre. (D’après Belga)

La Libre Belgique – mis en ligne par Ph. Lawson le 20 mai 2011
C’est la conclusion des 4 partenaires qui ont élaboré un plan d’affaires sur 20 ans. Ils prévoient une offre de 3 A/R entre Bruxelles et Zurich via le Luxembourg.
Les discussions entre les quatre entreprises ferroviaires (SNCB, CFL, SNCF, CFF) pour l’exploitation d’un train pendulaire (plus connu sous le nom de Pendolino) sur la ligne Bruxelles-Luxembourg-Strasbourg-Zurich ont quasiment abouti. Selon un document confidentiel dont "La Libre" a eu connaissance, les chemins de fer belges (SNCB), luxembourgeois (CFL), français (SNCF) et suisse (CFF) sont arrivés à la conclusion que le projet devrait plutôt rapporter un peu d’argent. Les différentes études qu’ils ont commandées ont tracé les scénarios optimistes et pessimistes du projet en fonction de différents critères (type de train, coût d’infrastructure, nombre de liaisons, impact du cours de change euro/franc suisse, etc.) et le choix a donc été arrêté récemment. "Après de multiples pistes explorées, le plan final retenu par les partenaires est une offre de trois allers-retours Bruxelles-Suisse avec quatre rames", lit-on dans le document. Une proposition d’offre de base sur les horaires des trains est déjà élaborée (voir infographie).
Les quatre partenaires se basent principalement sur les analyses du bureau McKinsey, dont les appréciations leur ont permis d’opter pour le modèle récent ETR 610 du Pendolino. Il s’agit en fait de la 4e génération du train pendulaire qu’exploitent les chemins de fer suisses depuis quelques années déjà en collaboration les Italiens. D’après les études, le scénario optimiste laisse entrevoir une rentabilité positive du projet. "Les partenaires sont arrivés à un accord rentable pour les quatre partenaires en ce qui concerne le core-business du projet, c’est-à-dire les trois allers-retours entre Bruxelles et Zurich sans les impératifs commerciaux et gouvernementaux des uns et des autres", lit-on encore dans le document.
D’après les quatre entreprises ferroviaires, le résultat opérationnel avant impôts (EBT) serait de 2,6 millions d’euros, "hors neutralisation de l’effet de change" euro-franc suisse. En neutralisant les effets de change, on pourrait réaliser une économie de l’ordre de 2,5 millions d’euros. Ce qui fait monter l’EBT à un montant de 5,1 millions d’euros (dans le cas d’une location pure simple du matériel roulant). Si les partenaires optent pour un leasing, dans ce cas, le résultat opérationnel avant impôts est évalué à 4,8 millions d’euros. "La rentabilité ci-dessus comprend trois A/R Bruxelles-Zurich, le revenu national hors abonnement (30 %) pour tous les opérateurs y compris CFF et 3+1 rames. Il n’est pas tenu compte de l’optimisation des FTE (NdlR : équipages employés à temps plein) ", indiquent encore les dirigeants de la SNCB.
Le plan d’affaires est élaboré sur vingt ans. Les partenaires rappellent toutefois que la liaison actuelle entre Bruxelles et la Suisse assurée par des trains internationaux (deux A/R Bruxelles-Zurich et un A/R Bruxelles-Bâle) enregistre un déficit consolidé d’environ 4 millions d ‘euros.
Une fois le plan d’affaires validé, il conviendra aux partenaires de signer une lettre d’intention portant sur un plan de roulement et leur participation à l’appel d’offres des Suisses pour le train pendulaire durant le dernier trimestre 2011. Le plan de roulement comprendra les trois A/R Bruxelles-Zurich sous réserve d’une solution pour les deux départs le matin depuis Luxembourg ville (un vers Bruxelles et un vers Strasbourg). Les autres étapes sont notamment la signature d’un accord final (MoU) et la définition du modèle opérationnel final avec partage de la marge.
D’après les prévisions, l’objectif est une mise en service de la ligne à l’horizon 2016-2017.

Le Soir – Mis en ligne par Eric Burgraff, le samedi 18 juin 2011
Les quatre partis, y compris le CDH, et le gouverneur tancent Josy Arens
Même le sénateur MR François Bellot a poussé un coup de gueule ! Chez nos confrères de l’Avenir vendredi matin, il supplie les Luxembourgeois : « La décision n’est pas encore prise, il faut éviter que le sous-localisme ne freine les gens qui vont décider. J’en appelle donc au calme » ! En cause, les sorties récentes de Josy Arens (CDH) pour tenter d’obtenir un arrêt du train international à technologie pendulaire à Arlon, à deux pas de l’arrêt déjà acquis de Luxembourg (Le Soir de ce 17/6).
Ce faisant, le député CDH a réussi à faire l’unanimité contre lui. Cette fin de semaine, Philippe Courard pour le PS, Cécile Thibaut pour Écolo, Dominique Tilmans pour le MR et, même, dans son propre parti, Dimitry Fourny, ont signé un communiqué commun plaidant pour que dans ce dossier les politiques retrouvent très vite le sens de l’intérêt général. Le gouverneur Caprasse s’est joint à eux.
« L’avenir de cette liaison tant attendue en Luxembourg est suivi de près dans le cadre d’une collaboration entre les quatre partis démocratiques, les syndicats des patrons et des travailleurs réunis autour du gouverneur de la province. Ce groupe s’est encore réuni en début de ce mois pour concerter les stratégies », écrivent-ils. Pour mémoire, une desserte par le Pendolino mettrait Luxembourg à deux heures de Bruxelles et permettrait d’atteindre Strasbourg en 3 heures 20. « Cette perspective place la relation Nord-Sud dans une situation tout à fait concurrentielle par rapport au TGV français, et ce pour un coût inférieur et sans changement de train à Paris. »
« Il convient avant tout de coaliser tous les efforts d’une part sur la réalisation prochaine des derniers investissements en infrastructure nécessaires au passage du Pendolino et, d’autre part, sur la finalisation de l’accord d’exploitation entre les sociétés de chemins de fer. (…). C’est seulement après l’accord sur la mise en service du Pendolino qu’il conviendra d’examiner la question du nombre des arrêts et de leur localisation dans la province en tenant compte des critères économiques et commerciaux », rappellent les cinq signataires d’un appel solennellement titré « L’intérêt général d’abord ».

Le Soir – Mis en ligne par Eric Renette, le mercredi 18 janvier 2012
François Bellot appelle à la mobilisation
Le très ferré sénateur-bourgmestre François Bellot appelle les élus namurois et luxembourgeois à « mobiliser tous leurs relais » pour « convaincre le conseil d’administration d’Infrabel de maintenir les travaux indispensables au passage du train pendulaire ». Le Rochefortois, dont les chemins de fer restent un dada parlementaire, craint que les adaptations de la ligne 161 – 162 permettant de relier Luxembourg à Bruxelles avec des trains pendulaires soient abandonnées.
Jusqu’ici, la modernisation de la ligne a été décidée (550 millions d’euros pour raccourcir le trajet de 20 minutes). Les travaux ont débuté. L’adaptation à la technique pendulaire est évaluée : 23 millions d’euros pour accueillir des trains qui se penchent dans les tournants (gain de 8 minutes par trajet).
Mais « il n’y a aucun risque que les adaptations pendulaires soient abandonnées… puisqu’elles n’ont pas encore été décidées », calme-t-on chez Infrabel. Le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire belge rappelle qu’il attend toujours une demande officielle avant d’intégrer ces travaux dans ses plans. Tant que la modernisation est en cours, la demande peut venir. Si elle arrive après, les travaux coûteront plus du double…
François Bellot aurait-il tort de s’inquiéter ? L’exploitation de Pendolinos sur la ligne Bruxelles-Bâle est portée par une société mêlant les chemins de fer belges, français, luxembourgeois et suisses (SNCB, SNCF, CFL et CFF pour les amateurs de sigles). L’étude de faisabilité et le business plan ont été faits et s’avèrent apparemment suffisamment attractifs. La participation helvétique y était primordiale puisque CFF devait commander les trains pendulaires pour la nouvelle ligne dans le cadre d’une commande plus globale (donc moins chère) pour son trafic international, notamment vers l’Italie. Une commande qu’elle vient de décider… d’abandonner. D’où l’inquiétude du sénateur-bourgmestre rochefortois.
Les quatre promoteurs du Bruxelles-Suisse clament cependant qu’il n’y a pas le feu au lac, que le projet n’est pas abandonné, que des solutions « alternatives » sont à l’étude. Et les CFF assurent vouloir rester partenaires même s’ils ne fourniront pas le matériel roulant. Reste donc à trouver la nouvelle formule d’exploitation. Et à avertir officiellement Infrabel des travaux à intégrer. Qui a ajouté que le plus vite serait le mieux ?

Le Soir – Mis en ligne par Eric Burgraff, le samedi 24 mars 2012
Tout reste à faire : adapter les lignes et acheter le matériel
Ce n’est pas encore le bout du tunnel pour le dossier de circulation de trains pendulaires entre la Suisse et Bruxelles mais la volonté réaffirmée des Suisses de faire avancer le projet représente une éclaircie.
Pour mémoire, les trains pendulaires ont la faculté de s’incliner dans les courbes, ce qui leur permet de circuler à vitesse plus élevée en terrain difficile. Ce sera le cas en Belgique, au Grand-Duché et en Suisse. Par ailleurs, sans être des TGV, les mêmes trains circulent à grande vitesse sur les lignes françaises ad hoc.
Pour mémoire également, voici quelques mois, Belges, Français et Luxembourgeois avaient cru comprendre que les Suisses allaient faire machine arrière.
Or, ce 21 mars, la Chambre de Commerce suisse en Belgique et au Luxembourg a organisé une rencontre afin de faire le point sur l’état d’avancement du projet. Pierre-Alain Perren, manager aux Chemins de fer fédéraux suisses a, assure le député MR François Bellot qui suit ce dossier de très près, « rappelé la volonté suisse de se connecter au centre économique européen et particulièrement Paris, Munich, Milan, Luxembourg, Barcelone et bien sûr, Bruxelles. » Voilà donc les chemins de fer suisses (CFF) à nouveau officiellement très intéressés par cette liaison rapide (1).
Les travaux d’adaptation des lignes concernées restent cependant indispensables. En Belgique ils doivent se traduire par un ajustement de l’investissement en cours sur la ligne 162 Bruxelles-Arlon (ce qui représente un surplus de 5 %). Au Grand-Duché, ils passent par la construction de la nouvelle gare de Cessange tandis qu’en France les travaux de finalisation de la ligne TGV Est sont en cours.
« Il convient aujourd’hui de conclure le partenariat commercial et d’établir le modèle de fonctionnement du consortium des 4 compagnies pour gérer cette liaison prometteuse », dit François Bellot. Si chacun s’accorde sur l’intérêt potentiel du projet, il reste cependant à trouver le moyen de préfinancer l’achat des rames. L’idée d’un contrat de leasing – comprenant location et entretien – est sur la table.
L’intérêt pour les Namurois et les Luxembourgeois est double. D’une part, la circulation de ces trains garantira le maintien à niveau de la ligne internationale. D’autre part, il permettra des liaisons rapides entre Namur et quelques villes phares de part et d’autre de l’axe.