C'était dans l'air toute cette année : "Le conseil ministériel restreint a approuvé vendredi le choix d'un
modèle d'une société des chemins de fer à deux entités - Infrabel pour
la gestion du réseau ferroviaire et la SNCB pour le transport des
voyageurs" comme l'annonçait Belga via La Libre le vendredi 21 décembre 2012. Il faut dire que le système de Holding à la belge n'a jamais fonctionné et pour cause : depuis février 2005, l'impression a toujours prédominé que ce sont les deux filiales...qui géraient la Holding ! Tout l'inverse de la politique ferroviaire allemande où un seul patron gère l'ensemble des filiales. Nous y reviendrons dans une prochaine chronique.
Les mauvaises langues y verront un calque presque parfait sur le paysage institutionnel belge : le transport géré par un néérlandophone, l'infrastructure chez un francophone, à moins que ce soit l'inverse ? Reste que dorénavant deux budgets distincts seront élaborés, ce qui pourrait permettre d'y voir un peu plus clair et d'éviter les subventionnements croisés. "L'Infra" comme on dit est doté d'un vrai budget, même si celui-ci ne permettra pas de rattrapper à la vitesse du Thalys les cinquante années de carence en investissement de la voie ferrée...